Ma pratique artistique explore la dynamique relationnelle de l’écosystème à l’ère de l’anthropocène. J’utilise un processus créatif propre à mes études en design pour tenter de résoudre cette problématique dans ma peinture de paysage.

Alliant art et design, la sérialité et le motif correspondent à des outils stratégiques que j’utilise actuellement pour traduire l’écologie et la productivité. Par la régularité, la répétition, l’agglomération présentent à la fois dans la nature et dans l’activité humaine, je vise une unité inextricable, en harmonie avec la notion d’anthropocène.

Habitée par les forêts laurentiennes de mon enfance où l’isolement était de mise, mon travail de peinture reproduit des univers où la présence humaine est perceptible sans jamais être réellement observée. Présence et absence s’intercalent ainsi, formant des paysages où les éléments organiques et humains sont interdépendants.

SV-2020